Une jeune femme de 18 ans meurt tuée par balle après une course-poursuite avec la police à Grenoble

Elle était la passagère d’une voiture qui a refusé d’obtempérer à un contrôle de police.

Course-poursuite mortelle tôt ce matin à Grenoble. Vers 2h30, les policiers grenoblois s'apprêtaient à contrôler une voiture avenue Gabriel Péri à Saint-Martin-d’Hères. C’est alors que le conducteur, un homme de 30 ans, a tiré à trois reprises, avec une arme de poing, en direction du véhicule des policiers avant de prendre la fuite vers le centre-ville de Grenoble.

Au niveau de la gare, les forces de l’ordre tentent alors de bloquer le véhicule en fuite en mettant pied à terre, mais le chauffard n’a pas hésité à leur foncer dessus. En réponse, trois policiers ont fait usage de leur arme à plusieurs reprises contre sa voiture.

La passagère a été touchée mortellement au niveau de la gorge

Le conducteur de 20 ans a ensuite emprunté le cours de la Libération et s’est arrêté une dizaine de minutes plus tard au niveai de l'intersection avec le pont Albert Reynier, où il est sorti pour tenter de prendre la fuite à pied. C’est à ce moment-là que les policiers ont réussi à l’interpeller.

Après cette arrestation, les forces de l’ordre ont en revanche découvert que la passagère du véhicule, une jeune femme de 18 ans, avait été touchée par balle au niveau de la gorge. Ils n’ont pu que constater son décès.

Le conducteur de 20 ans, légèrement blessé, a été transporté au CHU de Grenoble.

L'IGPN, la police des polices, a déjà été saisie. Une autospie du corps de la victime est prévue demain.

Le parquet a confié l’enquête au service de police judiciaire de Grenoble pour la tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique et refus d’obtempérer. Dans le même temps, le parquet a aussi ouvert une enquête pour les tirs effectués par les policiers et saisi l’IGPN de Lyon.

Le cours de la Libération est totalement fermé à la circulation depuis 7h30 ce matin entre le pont Albert Reynier et le Rondeau pour permettre aux enquêteurs de réaliser les premières investigations.

Par Thomas Bantchik