
31 janvier 2023
Les syndicats espèrent faire plier le gouvernement.
Les manifestants étaient encore nombreux ce mardi 31 janvier pour protester contre la réforme des retraites avec 2,8 millions dans toute la France selon la CGT. Dans les rues de Grenoble, ils étaient 40 000 selon les syndicats, 20 000 selon la police. Il s’agissait de la deuxième journée de mobilisation interprofessionnelle à l’appel des syndicats, après celle du 19 janvier. Au micro de Radio ISA, plusieurs manifestants ont expliqué pourquoi il était important, pour eux, de descendre dans la rue ce mardi.
A Bourgoin-Jallieu, le cortège a rassemblé 3 500 personnes dès 10h, 2 000 dès 14 heures à Vienne. A Saint-Marcellin c'est un recrod, 1200 manifestants sont descendus dans la rue.
Des perturbations dans les transports
Comme le 19 janvier, la grève a été très suivie dans les transports en commun, avec seulement deux TER sur dix en circulation en moyenne et deux Ouigo sur cinq. Le trafic a été particulièrement perturbé sur le réseau Tag dans l’agglomération grenobloise.
Quelques chiffres
55% du personnel étaient en grève dans les raffineries et les dépôts de TotalEnergies selon la direction mais entre 70 et 100% selon les syndicats. A la SNCF, les syndicats parlent de 36,5% contre 46,3% le 19 janvier. Le ministère de l'Éducation nationale a annonce lui, 26,65% d'enseignants grévistes dans le primaire et 25,22% dans le secondaire. Dans l’académie de Grenoble, le taux de grévistes était de 25,71 % dont 22,61% pour les enseignants du 1er degré et 28,83% du 2nd degré.
La grogne contre la réforme des retraites s’étendait aussi aux stations de ski. Les syndicats de remontées mécaniques avaient déposé un préavis pour permettre aux saisonniers de manifester.
Et les protestations vont se poursuivre puisqu’à EDF, un nouvel appel à la grève est lancé pour les 6, 7 et 8 février et un appel à la grève reconductible a été aussi déposé pour le 6 février dans les raffineries.
Par Thomas Bantchik