11 novembre 2023
[Mise à jour 11/11/23 à 8 heures]
Le verdict est tombé ce vendredi soir de la part de la cour d'assises de l'Isère. L'homme de 34 ans est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. La peine de sûreté n'a pas été précisée. Cela a également été assorti d'un suivi sociojudiciaire de 15 ans à sa sortie de prison.
[Article original : lundi 6/11/23 à 8 heures]
Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Les chefs d’accusations sont aussi longs que sordides. Un homme de 34 ans comparait à partir d’aujourd’hui, lundi 6 novembre, devant la Cour d’Assises de l’Isère. Il est accusé de « viols accompagnés de tortures ou d’actes de barbarie, viol par conjoint, agressions sexuelles accompagnées de tortures ou d’actes de barbarie, agressions sexuelles par conjoint, détention d’images pédopornographiques, sévices de nature sexuelle envers un animal domestique et sévices envers un animal domestique ».
Selon les experts psychiatriques, le profil de l’accusé présente « une dangerosité majeure criminologique ». Il est en effet accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des chiens et un poney, mais également d’avoir mutilé et tué des chiens et des rats.
En 2015 déjà, celui qui a vu sa vie émaillée par plusieurs hospitalisations en services de psychiatrie, avait été condamné pour des sévices commis sur un animal domestique.
Un calvaire qu’il aurait imposé depuis plusieurs années
Tout remonte au printemps 2020, lorsque la compagne de l’accusé fini par se confier à des responsables d’associations, affirmant avoir été violée de manière répétée par son compagnon, qu’elle a également vu en train de violer des chiens et torturer des rats.
Lors de certains sévices qu'elle a subi, la jeune femme aujourd’hui âgée de 23 ans, assure aussi qu’un ancien compagnon de l’accusé était présent. Celui-ci a expliqué aux enquêteurs avoir été sous l’emprise du trentenaire après avoir eu une relation en 2016, où il a été violé à plusieurs reprises. L’accusé l’aurait même forcé à avoir des relations sexuelles avec des chiens.
Au cours de l’enquêteurs, un deuxième ex-compagnon a également été identifié. Il accuse aussi l’homme dans le box des accusés ce lundi à Grenoble de l’avoir violé.
Par ailleurs, près de 150 000 images ou vidéo pédopornographiques ont été retrouvé dans l’ordinateur de l’accusé. L’homme de 34 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité. La cour d’Assises de l’Isère rendra son verdict vendredi.
Par Thomas Bantchik