06 septembre 2022
Y-a-t-il eu un couac dans la communication entre l’ARS et les Balcons du Dauphiné ?
Tout remonte à ce vendredi 2 septembre, lorsque l’Agence Régionale de Santé a décidé d’interdire la consommation d’eau du robinet à Saint-Romain-de-Jalionas et sur plusieurs communes aux alentours. En cause, une bactérie encore inconnue dans l’eau, la rendant impropre à la consommation.
Tout le week-end, des bouteilles d’eaux ont donc été distribuées. L'ARS a finalement levé l'interdiction de consommer l'eau à la mi-journée.
Tignieu-Jameyzieu, Vernas, Siccieu-Saint Julien-et-Carizieu et Leyrieu ont-elles aussi été concernées sans être prévenues ?
C’est en tout cas ce que semble indiquer un communiqué sur Facebook hier, lundi 5 septembre, de la communauté de communes des Balcons du Dauphiné. En faisant un point sur la situation, la communauté de communes a en effet confirmé que l’eau potable restait impropre aux alentours de Saint-Romain-de-Jalionas, mais que le réseau était revenu à la normale à Tignieu-Jameyzieu, Vernas, Siccieu-Saint Julien-et-Carizieu et Leyrieu.
Une annonce qui a surpris de nombreux habitants des communes concernés, qui n’ont jamais été prévenus que l’eau avait pu être impropre à la consommation. Depuis, de nombreux témoignages de résidents affirment souffrir de maux de ventre depuis plus d’une semaine. C’est le cas d’Emmanuelle Bourdichon, une habitante de Tignieu-Jameyzieu.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs habitants se sont plaints d’un manque de communication de la part de l’ARS et des Balcons du Dauphiné, alors que les habitants de Saint-Romain-de-Jalionas ont eu le droit à des distributions d’eau.
Contactée, la communauté de communes des Balcons du Dauphiné nous affirme qu'une chloration a été effectuée par l'ARS sur le réseau ce vendredi, et qu'en l'absence de présence de bactéries, l'agence a décidé de ne pas imposer d'interdiction de consommation d'eau sur les communes de Tignieu, Vernas, Siccieu-Saint Julien-et-Carizieu et Leyrieu. Toujours selon les Balcons du Dauphiné, il est possible que l’eau ait été contaminée avant, mais que le test de vendredi ait été réalisé trop tard pour repérer cette contamination.
Par Thomas Bantchik & Baptiste Berthelin