
15 février 2024
Une mesure effective depuis le mois de janvier.
Une quinzaine de jours de congés par an sans perte de salaire ainsi qu'un accès facilité au télétravail. Le tout, contrôlé par avis médical. Voilà les principales mesures de l'instauration des congés menstruels à la Ville de Grenoble, qui emploie plus de 4000 femmes. Une avancée, mais il s'agit également de rattraper un retard social pour Eric Piolle, le maire de la capitale des Alpes.
Grenoble n'est pas la première municipalité à mettre en place ce genre de mesure. En Isère, Seyssinet-Pariset l'a instauré depuis le mois de mai dernier. Une proposition de loi concernant ce sujet doit également être examiné devant le Sénat ce jeudi 15 février.
Eviter une perte de revenus
Les congés menstruels sont également un moyen d'être plus stable au niveau financier mais également d'être une meilleure qualité de vie au travail :
En France, certaines villes comme Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis, ont déjà instauré ce "congés règles".
Par Axel Gambaracci